
Pianiste montréalais que nous avons entendu lors de l’édition 2019 de L’OFF Jazz, Andrés Vial trouvera sans contredit une niche en ce début d’année 2021 pour le moins étrange avec le lancement de When Is Ancient ?. Comme le disait si bien Jean-Paul Sartre : « le jazz, c’est comme les bananes, ça se consomme sur place », donc nous vous enjoignons à consommer cette nouveauté, dont le cœur est l’art du trio.
Andrés Vial cultive à sa manière la délicatesse
Évoquant un peu l’univers du regretté Bill Evans, avec un je ne sais quoi du pianiste André Gagnon qui nous a quittés l’année dernière, Andrés Vial cultive à sa manière la délicatesse, le doux maillage des harmonies pour nous faire voyager, comme en fait foi la sublime composition Spring 2020. Partageant sa passion pour l’univers mélodique, ciselant les accords, le pianiste évite l’exhibition et fais état avec des complices d’une indéniable sensibilité.
Le nuit est un soleil voilé, Mister Mystery et When Is Ancient ?
Autour de quelques longues méditations : La nuit est un soleil voilé, Mister Mystery, ainsi que la pièce–phare : When Is Ancient ?, la toile se tisse. Jamais à court d’inspiration, ce trio séduit par la chaleur de son jeu, cultivant des jardins secrets et donnant libre cours à leur imagination. Quand l’intelligence rencontre la passion, l’inspiration est nécessairement au rendez-vous pour notre plus grand bonheur.
La nuit est un soleil voilé / Senderos / Jabok / Spring 2020 / Dencausse / Mister Mystery / Orundellico / The Map Is Not The Territory / When is Ancient ?
Martin Heslop : basse
Andrés Vial : piano, compositions
Tommy Crane : batterie
Pour écouter et en savoir plus sur cet album du label Chromatic : https://www.andresvialmusic.com
Sa page Facebook : https://www.facebook.com/AndresVialMusic
Sous la fine plume de notre plus fidèle chroniqueur, découvrez les meilleurs albums et livres jazz du Québec et de la planète. Christophe écrit également une chronique jazz a Ted Audio, une chronique classique a ludwig.com et est l’auteur du livre Les grands noms du jazz. Pour lire les autres chroniques de Christophe, c’est ici